Notre association a été créée en 1991, avec l'ambition de préserver l'Église Saint-Georges de Couilly-Pont-aux-Dames.

Aujourd'hui, forte d'une cinquantaine de membres, elle persévère dans différentes missions :

  • prendre soin de ce précieux patrimoine en se chargeant de menus travaux nécessaires à son entretien,
  • protéger son environnement,
  • faire découvrir l'édifice et l'ouvrant aux visiteurs et le mettre en valeur en organisant des rencontres musicales,

Notre association a la chance d'avoir une municipalité qui veille à la restauration de son église dont la construction a débuté au 12ème siècle et a été classée monument historique en 1906.

L'Association Les Amis de l'Église Saint-Georges de Couilly-Pont-aux-Dames c'est aussi l'organisation d'animations : lotos, tombolas, sorties, qui sont à chaque fois des moments de joie partagée entre amis.

Notre association c'est enfin et surtout une action vers les plus démunis : Nous apportons notre soutien aux œuvres caritatives telles  que le Relais, les Restaurants du Cœur, le Secours Catholique, ....).

COMPOSITION DU CONSEIL ET DU BUREAU DE L’ASSOCIATION:

Présidente : Madame Elise LAUDE

1er Vice Président : Madame Carole LE FAUCHEUR

Secrétaire : Madame Valentine TESTEMITANU

Trésorier : Madame Valérie LAUDE

 

Membres  :

Madame Sylviane DUMESNIL

Monsieur Victor FRESLON-MARCHAL

Madame Josée JOCHEL

Madame Martine MARCHAL

Monsieur Brian RIGOLT

Madame Josette SAINSON

 

L’église Saint-Georges de Couilly Saint Georges

Pourquoi Saint Georges  ?

C’est en 1096 que les religieux de Saint Germain des Prés, possesseurs d’importants domaines sur la rive gauche du Grand-Morin, auraient offert à l’église de Couilly quelques reliques de Saint Georges, dont le corps leur avait été rapporté d’Espagne. Aussitôt l’église prit le martyr pour patron.

L’édifice

Tout en longueur, sa construction s’étend du XII° siècle au XVI siècle pour l’essentiel, ce qui explique la coexistence des divers styles d’architecture, du roman au gothique flamboyant.

La travée du clocher est la plus ancienne de l’église avec ses chapiteaux romans : les têtes de dragons et les motifs sculptés en creux. Dans l’axe de la nef, les trois travées suivantes datent des XIII°-XIV° siècles avec plusieurs étages de colonnes et de chapiteaux. Les travées suivantes sont constituées de voûtes plus hautes, soutenues par des piliers plus élancés, elles datent du XV° siècle.

Enfin l’abside, majestueuse avec ses hautes et fines colonnes ornées d’une seule série de chapiteaux et retombent sur la clef de voûte d’une seule pièce composée d’une branche principale à arcature et figurines (Adam et Eve ?), cernée de six branches secondaires à volutes et corniches.

Les représentations de grappes de raisins dans l’église, sur les chapiteaux, statue et vitraux, indiquent la présence de vigne et vignerons sur les coteaux voisins.

La cloche

La première cloche avait été suspendue dans la tour du clocher en 1853 après quelques travaux de consolidation. Brisée accidentellement lors d’une sonnerie le 14 avril 1913, elle a été remplacée par une nouvelle cloche (l’ancienne refondue) appelée Marie-Louise et bénite le 28 septembre 1913, un texte gravé sur le pourtour de la cloche l’atteste.

Les retables

Dans le bas-côté nord le retable date de la fin du XVII° siècle avec un tableau représentant la Pentecôte attribué à Ambroise Dubois, ce tableau provient d’une chapelle de château de Fontainebleau.

Dans le bas-côté sud le retable de la même époque sert d’écrin à une statue de la vierge en gloire, en bois doré du XVIII° siècle, dont la particularité est son éclairage naturel provenant de l’arrière du retable par un oculus dans le mur en fond de chapelle (chapelle de la vierge).

Le retable central a été déplacé dans les années soixante lors d’importants travaux de réfection du chœur, pour trouver la place qu’il occupe depuis dans le bras sud du transept. Il est composé dans le style antique avec ses colonnes, pilastres, frontons, consoles et cartouches.

La peinture centrale représente une descente de croix, tandis que celle du dessus, plus petite, nous montre une rare représentation du Père Eternel. L’autel supporte une statue de la vierge et l’enfant à la grappe de raisin qui date du XVI° siècle, elle est en pierre et témoigne d’une confrérie locale.

Le chapier

Comme une grande majorité du mobilier de l’église, le chapier provient de l’ancienne abbaye de Pont aux Dames qui était très prospère avant la révolution. De dimensions respectables, ce meuble devait prendre place dans une vaste sacristie, il servait à entreposer des chapes et autres vêtements sacerdotaux. L’inscription frontale mentionne la date de 1718.

Tout en chêne, il est composé de quatre portes à grands cadres munis d’accessoires en fer forgé. Il contient six tiroirs demi-circulaires à claire-voie pour la ventilation des étoffes, qui s’ouvrent sur pivot.

La statue du XIV°

Disposée sur une console fixée sur un pilier du bas-côté sud, la statue de la vierge et l’enfant date du XIV° siècle. Constituée d’albâtre ou de marbre blanc cette œuvre est finement sculptée, les caractéristiques essentielles sont les visages ronds, le port de la tête de la vierge légèrement inclinée vers l’enfant et la draperie tombant parfaitement, ample et logique.

Son sosie repose au Metropolitan Museum de New-York. Que de questions sans réponse à propos de cette statue ! Son classement est antérieur à celui de l’église elle-même et on rencontre dans la région quelques rares exemplaires de statues, plus ou moins bien conservées de la même époque, attestant du même style.

Le tableau de Saint Fiacre

Dans la sacristie est suspendu le tableau représentant Saint Fiacre . Celui-ci date vraisemblablement du XIX ° siècle d’après la forme de la bêche tenue par le saint, bien qu’il ait pu très bien être modifié lors d’une restauration...

L’intérêt de ce tableau réside dans le fait qu’existe non loin de l’église, un chemin dit le Saint Fiacre, avec à un carrefour une croix dédiée à Saint Fiacre qui a été récemment restaurée. Ce chemin, dans la direction du village de Saint Fiacre en partant de Couilly, aurait vu passé le saint lors de sa venue dans le comté de Crécy.